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Programme

Qui sommes nous ?

Le Museum National d'Historie Naturelle (MNHN), Carbone 4 et la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB) ont co-construit ce projet de développement méthodologique.

L'objectif est d'associer des gains de biodiversité attendu et des pratiques favorables à la biodiversité, l’évaluation se fait par dire d'experts. On considère les pratiques les unes par rapport aux autres dans le référentiel de leurs socio écosystême. On compare, entre elles, les pratiques d'une liste (appelée taxonomie) rédigé pour un socio-écosysteme donné dans un contexte climato-géographique donné.

Ce travail a été réfléchi comme le carrefour des différentes expertises de la biodiversité, les pratiques d'un socio-écosystème sont rédigées par les gestionnaires de terrains (chambre d'agriculture, conservatoire d'espaces naturels, ONG, syndicats, entreprise de gestion...) ces mêmes pratiques sont évaluées par des experts de la biodiversité (écologues, naturalites, agronomes...)

  

Nous contacter par mail : contact@puzzling-biodiversity.org

Methodologie :

  

Les taxonomies des pratiques déjà produites :

Socio-écosystème en cours d’évaluation (du 19/05 au 30/06) :

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Pratiques en forêt exploitées tempérées d'Europe occidentale
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Pratiques agricoles (terres arables) tempérées d'Europe occidentale
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Travail de rédaction porté par l'OBC (Organisation for Biodiversity Certificates) et revu par des expert(e)s parties prenantes de la FRB ainsi que des expert(e)s spécifiquement ciblé(e)s.

Si ce premier exercice donne des résultats satisfaisant, de nouveau socio-écosystême seront mis à l'étude.

 

Hypothèses simplificatrices :

On peut décomposer un projet en liste de pratiques. Le gain de biodiversité est additif. Il est possible de comparer les efficacités des différentes actions en considérant un "contexte moyen" sur le socio-écosystême considéré.
Les hypothèses d'indépendance entre les pratiques ne servent que pour la parcours initial, elle sont relachées dans les parcours supplémentaires ("interactions entre pratiques" & "effet du milieu d'implantation")

On ne précise pas la biodiversité car on doit la considérer dans sa définition large : "l’ensemble du tissu vivant de la planète". Une définition plus précise ne permettrait pas à la complémentarité des différentes expertises de s'exprimer. Définir une biodiversité induirait deux biais : sélectionner ou évincer certains de ses aspects / forcer les expert(e)s à porter un regard qui ne concordent pas forcément avec leurs savoirs accumulés.

Le consensus sur la notion de "favorable à la biodiversité" émerge organiquement (au sein de la communauté scientifique des expert(e)s de la biodiversité, tous domaines et horizons confondues). 

 

Approche "taxonomie de pratique" :

Intérêt d'une liste de pratique :

Intelligence collective - Rédaction des actions par ceux qui les réalisent, évaluation des effets par ceux qui les étudient. Facilité d'investissement des différentes communautés concernées par le soio-écosystème considéré, travail collégial entre les différents acteurs.

Accessibilité - Facile à prendre en main et libre de droit, facile à expliquer et à comprendre, facile à améliorer et à faire évoluer. Permet de fixer des objectifs d'améliorations clairs, visibles et vérifiables sans coût de mesure. Permet de considérer des projets de petites ampleurs et de les tisser en cohérence avec les territoires.

Mise en oeuvre :

Les pratiques sont décomposées en 3 à 6 niveaux numérotées de 0 à 5 (max). Les niveaux sont cumulatifs. La réalisation d'un niveau sous-entend la complétion des précédents. La progressivité des niveaux permet de présenter des objectifs accessibles tout en orientant sur une trajectoire ambitieuse.

Toutes les actions contenues dans les niveaux doivent tendre à augmenter la biodiversité du socioécosystême. On compare entre eux des facteurs d'améliorations, cet exercice ne permet pas d'évaluer une perte.

Le niveau 0 sert de baseline, il doit être comparable entre toutes les pratiques comme "n'apportant aucune biodiversité". Ce niveau est nul soit parce qu'il représente l'absence d'un aménagement, un minimum légal ou ce qui se fait en moyenne dans un usage conventionnel. Le niveau maximum représente la réalisation de la pratique dans son intégralité. La décomposition en niveaux permet d'accompagner une mise en oeuvre progressive d'action favorables à la biodiversité et de fluidifier l'intégration des objectifs dans les territoires.

 

Approche "vote majoritaire à dire d'expert(e)s"

Dire d'expert(e)s :

Si l'on souhaite considérer la diversité des aspects de la biodiversité et s'interesser aux interactions en les pratiques ainsi qu'au effet du miulieu d'implatantation alors les intuitions fortes des experts permettraient de compenser des aléas contingents à la réalité des mesures de terrain. Les diversités de conditions et combinaisons ne se sont pas applicables dans un plan expérimental in vivo. La  mesure devient celle de la concordance des évaluations faites par une commaunté complémentaires d'expert(e)s.

La biodiversité, sujet holistique, n'est pas mesurée par des paramêtres quantitfier séparément mais comme un ensemble d'expertise accumulées.

Positionnement relatif

L'exercice consiste à positionner des propositions les unes par rapport aux autres. Il semble impossible de quantifier la biodiversité en lui donnant une note. D'autant plus lorsqu'elle n'est pas défini. Il semble cependant possible de positionner des proposition relativement en autres si l'on doit les espacer afin que les écarts illustrent leurs différences d'efficacité

L'évaluation permet d'obtenir un résultat quantitatif en évaluant les différences entre gains par les coordonnées des distances entre les propositions. Cette proposition ne permet d'évaluer des projets entre eux que sur le socio-écosystème de réalisation.

Remerciements

Le consortium tient a remercié les mécènes qui ont permis à ce projet de voir le jour. Ce programme a bénéficié du mécénat du Fonds de dotation Museum pour la Planète, grâce aux soutiens de Kering, de l'Organisation for Biodiversity Certificates, d'AXA, du groupe ADP, de Vinci Construction, de l'Occitane en Provence, de Natran et de RTE.

Les contacter : fondsdedotation@mnhn.fr

Merci également à l'équipe qui a permis le développement méthodologique de Puzzling Biodiversity : Romain Julliard, Flavie Thévenard, Arthur Pivin, Matthias Gaboriau, Louise Dupuis, Hélène Soubelet, Aurélie Delavaud, Denis Couvet, Colin Fontaine et à l'équipe de MOSAIC du MNHN qui l'a designé et développé (ainsi qu'à toutes les personnes qui ont participé aux ateliers de conception, à la taxonomie des pratiques et à nos réflexions) 

Les contacter : MOSAIC - mosaic@mnhn.fr
(Méthodes et Outils pour les Sciences participatives) 
Sous la double tutelle du MNHN et Sorbonne Université.

Merci à tou(te)s les expert(e)s ayant donné de leurs temps, une ressource précieuse, pour participer à l'évaluation des taxonomies et à la réussite de notre projet.

Nous contacter : contact@puzzling-biodiversity.org